La chenille processionnaire est un insecte fort redoutable, d’autant qu’il agit en procession, d’où son nom. C’est avec ses poils venimeux, malgré leur infime taille, que la chenille éructe là où elle passe. Ces poils sont allergènes aussi bien chez les humains que les animaux, particulièrement le chien.
Heureusement que les traitements sont disponibles, à condition de les faire instantanément. L’objectif étant d’atténuer des complications pouvant en découler de ces dangereux poils. Reste que le meilleur curatif est d’exterminer ces chenilles processionnaires, notamment en ciblant les arbres. En France, on en trouve dans le chêne et dans le pin.
Qu’en est-il des piqûres de la chenille processionnaire ?
Il faut, avant tout, savoir que les piqûres de la chenille processionnaire induit de fortes irritations et une allergie très difficile à négliger. Le nombre important de micro-poils, atteignant le 1 million par chenille, ne sont pas étrangères à cette irritation, du fait qu’ils sont éjectés dans les airs dès que la chenille sent qu’un danger met sa vie en péril.
Allergénique à volonté, via le thaumétopoéine, la substance devient agressive dès le frottement. La chenille en laisse sur le sol ou dans ses nids. C’est là que les animaux, les chiens, et à moindre degré les chevaux, se font piquer. L’Homme est touché lorsqu’il touche les nids, quant aux enfants, c’est lors des jeux que le danger les guette.
Les traitements contre la chenille processionnaire
Les solutions et les traitements naturels protecteurs contre la chenille processionnaire sont nombreux, mais assez difficiles à appliquer, surtout dans les forêts, car les espèces étant nombreuses et les atteindre est coûteux et éprouvant. Il est donc plus logique de se focaliser sur les espaces verts mitoyens à vos maisons que sur une forêt peuplée.
Toutefois, vous pouvez directement vous occuper de traiter votre arbre via des bacilles de Thuringe, une redoutable bactérie qui empoisonne les chenilles processionnaires. L’avantage est que c’est un traitement naturel, que l’on peut appliquer sur la chenille processionnaire, à condition de le laisser en dernier lieu, car il n’en est pas spécifique.
Vous pouvez aussi recourir aux mésanges, des oiseaux prédateurs dont les nids réduisent le nombre de chenilles. L’échenillage est également une méthode de lutte contre ces chenilles, cependant, il faut la faire par les spécialistes, car la démolition des nids manuellement est une opération à faire avec prudence. Le frottement par inadvertance avec les poils est dangereux, synonyme d’un risque d’attraper les urticants.
Vous pouvez également mettre en place des pièges à phéromones. Ce sont des pièges pour mâles ! Ceux-ci seront donc exterminés et ça engendrera moins de fécondation.
Par ailleurs, le collier écopiège est à installer autour de l’arbre. Il bloque le mouvement vers le sol des chenilles et elles seront exterminées avant qu’elles n’atteignent leur objectif final.
Le dernier traitement que nous vous conseillons consiste en la démolition des chrysalides se trouvant sous terre. Cependant, il faut recourir à la même méthode d’échenillage et agir avec beaucoup de précautions.
L’Homme et le chien : les plus touchés par la chenille processionnaire
En conclusion, il faut savoir que l’Homme, le chien, et à moindre degré, le cheval, sont les plus exposés aux piqûres de la chenille processionnaire. Démangeaisons, fièvre ou vertiges sont les symptômes relevéschez l’Homme. Quant au chien, il sera affecté au niveau de son museau pour avoir voulu renifler les nids. Les plus visibles symptômes qui y sont détectés sont :
- une enflure de la langue et aussi un noircissement pouvant être dû à l’œdème ;
- des maux respiratoires ;
- une appétence totale.